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mercredi 23 janvier 2013

Science de la Vie et Natures Mortes avec Eran Gilat


Eran Gilat est professeur de Neuroscience et  photographe d'art.  Les recherches d'Eran sont concentrées sur l'étude des mécanismes étant à la base de l'épilepsie et du développement de remède novateur pour cette maladie.
Ces dernières années Eran Gilat s'est égalament consacré à la photographie avec des mises en scène de nature morte réalisées à l'aide de spécimens biologiques, d' animaux taxidermisés et de matériel médical.

Voici quelques photos de sa série intitulée "Life Science".










jeudi 17 janvier 2013

A la recherche du Troisième Oeil avec Wayne Martin Belger



Cet appareil photo étrange, nommé Yama, le dieu de la mort du Tibet, a été créé à partir d’un crâne humain et béni par un lama tibétain.
Conçu et construit par Wayne Martin Belger, une puriste, « pour l’étude de l’exode et pour la recherche des incarnations modernes des figures historiques emblématiques », Yama ne ressemble en rien à un appareil photo, mais pourtant…
Il est fait d’aluminium, de titane, de cuivre, laiton, bronze, argent, d’or et de mercure, et est parsemé de turquoises asiatiques, 4 saphirs, et de 9 rubis.




Ci-dessous ; l'appareil photo est fabriqué à partir d'aluminium, de titane, laiton, argent, pierres précieuses est posé le crâne d'une jeune fille de 13 ans, il est âgé de 150 ans.
La lumière pénètre s'infiltre à la recherche du passé et du troisième oeil.




mardi 15 janvier 2013

Cartes de visite de personnes sans-tête à l'époque victorienne

Barnum (26 1/2, rue Market, Springfield, MO)
La tête dans la main

Dans la lignée des "Headless Portraits", voici quelques cartes de visite provenant de la collection privée de Laddy Kite.

Mon lien pour d'autres "Headless Portraits" : http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2011/12/humour-et-illusion-lepoque-victorienne.html

Carl v Gedde -  Une femme tenant une tête

Photographe non identifié  - La tête sous le bras

Photographe non identifié - Le bébé à tête d'homme

London School of Photography (174 Regent Street) 

Photographe non identifié - Tête sur l'assiette

Photographe non identifié pour cette tête de femme sur plateau

Photographe non identifié pour cette moitié de femme




jeudi 10 janvier 2013

Chère Imagination avec André Breton et Kazuhiko Nakamura


Les illustrations sont de Kazuhilo Nakamura alias Almacan

Kazuhiko Nakamura est né à Hyogo, au Japon, en 1961.
Jeune, il a été fortement influencé par le surréalisme et les styles cyberpunk.
«L'art de Kazuhiko Nakamura est un hybride surréaliste de l'homme et la machine, un mariage difficile de métal et de chair."


Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi, c’est que tu ne pardonnes pas.
Le seul mot de liberté est tout ce qui m’exalte encore. Je le crois propre à entretenir, indéfiniment, le vieux fanatisme humain. Il répond sans doute à ma seule aspiration légitime. Parmi tant de disgrâces dont nous héritons, il faut bien reconnaître que la plus grande liberté d’esprit nous est laissée. À nous de ne pas en mésuser gravement.


Réduire l’imagination à l’esclavage, quand bien même il y irait de ce qu’on appelle grossièrement le bonheur, c’est se dérober à tout ce qu’on trouve, au fond de soi, de justice suprême. La seule imagination me rend compte de ce qui peut être, et c’est assez pour lever un peu le terrible interdit ; assez aussi pour que je m’abandonne à elle sans crainte de me tromper (comme si l’on pouvait se tromper davantage). Où commence-t-elle à devenir mauvaise et où s’arrête la sécurité de l’esprit ? Pour l’esprit, la possibilité d’errer n’est-elle pas plutôt la contingence du bien ?


Reste la folie, « la folie qu’on enferme » a-t-on si bien dit. Celle-là ou l’autre… Chacun sait, en effet, que les fous ne doivent leur internement qu’à un petit nombre d’actes légalement répréhensibles, et que, faute de ces actes, leur liberté (ce qu’on voit de leur liberté) ne saurait être en jeu. Qu’ils soient, dans une mesure quelconque, victimes de leur imagination, je suis prêt à l’accorder, en ce sens qu’elle les pousse à l’inobservance de certaines règles, hors desquelles le genre se sent visé, ce que tout homme est payé pour savoir.


 Mais le profond détachement dont ils témoignent à l’égard de la critique que nous portons sur eux, voire des corrections diverses qui leur sont infligées, permet de supposer qu’ils puisent un grand réconfort dans leur imagination, qu’ils goûtent assez leur délire pour supporter qu’il ne soit valable que pour eux. Et, de fait, les hallucinations, les illusions, etc., ne sont pas une source de jouissance négligeable. La sensualité la mieux ordonnée y trouve sa part et je sais que j’apprivoiserais bien des soirs cette jolie main qui, aux dernières pages de L’Intelligence, de Taine, se livre à de curieux méfaits. Les confidences des fous, je passerais ma vie à les provoquer. Ce sont gens d’une honnêteté scrupuleuse, et dont l’innocence n’a d’égale que la mienne. Il fallut que Colomb partît avec des fous pour découvrir l’Amérique. Et voyez comme cette folie a pris corps, et duré.


Ce n’est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l’imagination.
Le procès de l’attitude réaliste demande à être instruit, après le procès de l’attitude matérialiste. Celle-ci, plus poétique, d’ailleurs, que la précédente, implique de la part de l’homme un orgueil, certes, monstrueux, mais non une nouvelle et plus complète déchéance. Il convient d’y voir, avant tout, une heureuse réaction contre quelques tendances dérisoires du spiritualisme. Enfin, elle n’est pas incompatible avec une certaine élévation de pensée.


Par contre, l’attitude réaliste, inspirée du positivisme, de saint Thomas à Anatole France, m’a bien l’air hostile à tout essor intellectuel et moral. Je l’ai en horreur, car elle est faite de médiocrité, de haine et de plate suffisance. C’est elle qui engendre aujourd’hui ces livres ridicules, ces pièces insultantes. Elle se fortifie sans cesse dans les journaux et fait échec à la science, à l’art, en s’appliquant à flatter l’opinion dans ses goûts les plus bas ; la clarté confinant à la sottise, la vie des chiens. L’activité des meilleurs esprits s’en ressent ; la loi du moindre effort finit par s’imposer à eux comme aux autres.
(Extrait du Manifeste du Surréalisme)







vendredi 4 janvier 2013

Quand l'exploration urbaine devient de l'art...par Bousure


L'exploration urbaine est pour beaucoup une passion, mais quand l'univers de l'exploration urbaine devient de l'art tout peut arriver !
Découvrir une maison, un château ou un lieu abandonné quel qu'il soit est un moment magique, un plongeon dans un passé révolu qui m'a toujours fascinée. Rien de mieux pour exacerber l'imagination, inventer des histoires grâce aux objets abandonnés servant d'indices.

Ici l'artiste a ressuscité l'âme des lieux par des clichés et des mises en scènes tout à fait remarquables.

Le lien de l'artiste : http://www.bousure.book.fr/galeries/







Une crypte abandonnée en Belgique