Pages

samedi 28 mars 2015

Les Vampires de Boleslas Biegas

La troisième Métamorphose du Vampire

Boleslas Biegas de son vrai nom Biegalski est un peintre et sculpteur symboliste, ainsi qu'un écrivain et auteur dramatique né en 1877 à Koziczyn dans la région de Varsovie en Pologne et mort à Paris en 1954. Son enfance est marquée par la mort de ses parents et de son frère qui l'incline vers un tempérament méditatif et morbide.

La sculpture à l'apparence primitive, monolithique, totémique, porte des mouvances, des sinuosités, très expressives d'une grande virtuosité comme dans son Monument à Chopin, ou son Sphinx du Musée d'Orsay de 1902, relief en plâtre aux courbes épurées, mystérieuses, comme habité par une parole primitive. Artiste à l'imagerie sombre et spirituelle, il se passionna pour le thème du Sphinx, énigme existentielle à ses yeux, et pratique un art pénétré de symbolique cosmologique et philosophique.

Dans sa peinture, il utilisa une technique dite "sphériste" dans de nombreux portraits, qui n'eut guère d'émules, sauf peut-être chez quelques futuristes.

Voici quelques-uns de ces cycles : Châteaux mystérieux - La mystique infinie - Tableaux bleus - Les Vampires de guerre. Pour ce post je survolerais le cycle des "Vampires".

La première Métamorphose du Vampire

Le Baiser du Vampire

Vampire-Démon, 1917

Victoire de l'Humanité sur les Vampires

Vampires de Combat Ironiques, 1915 - 1916


La seconde Métamorphose du Vampire

 Vampire sous la forme de Tura, 1916

Vampire sous forme du Serpent

Vampire Suyene, 1917

 Vampire apparaissant sous la forme d'une Explosion, 1916

Vampire se reposant sur un canon, 1916-1917

Vampire sous la forme d'un Eléphant, 1917

Vampire sous forme du Dragon

Sculpture de Boleslas Biegas

Esprit possédé




Crucifix

samedi 7 mars 2015

Exploration urbaine avec André Govia


L'Urbex ou Exploration Urbaine est une activité pratiquée par une communauté de passionnés de lieux abandonnés, généralement interdit d'accès. Le but : en ramener des trophées sous forme de clichés aussi beaux qu'énigmatiques.

Ne rien casser, ne rien déplacer, ne rien voler et surtout ne jamais livrer d’adresse...sont des codes souvent respectés.

Le terme a été crée par Ninjalicious (célèbre notamment pour la création du fanzine Infiltration), dans les années 90, et s'est rapidement répandu dans le milieu des cataphiles, pour s'élargir à tous les amoureux de lieux cachés.

Les motivations peuvent être très éloignées. Certains sont portés sur l'aspect historique, l'ancien et l'abandonné. Pour d'autres, ce sera la maîtrise de la ville moderne et de ses coulisses. La photographie est également une motivation importante. Les groupes se forment bien souvent autour d'une de ces pratiques. En France plus qu'ailleurs, la spécialisation des pratiquants est très forte : certains ne vont que dans les catacombes, d'autres ne font que des toits ou des visites du métro.

Voici quelques uns des trésors recueillis par l'anglais André Govia lors de ses visites de bâtisses abandonnés, où le temps s'est arrêté.