Pages

lundi 19 février 2018

Histoire médicale dans l'art avec Richard Cooper Tennant

Un homme nu allongé sur la table est attaqué par des démons, 1912
La peinture symbolise les effets du chloroforme sur le corps humain.

Richard Tennant Cooper (1885-1957) était un artiste britannique dont les peintures illustrent les effets négatifs de la maladie et des remèdes médicaux sur le corps humain. Il n'y a pas beaucoup d'informations disponibles sur Cooper, sauf qu'il a également dépeint les horreurs de la Première Guerre mondiale.

La série ci-dessous a été réalisée en 1912. Elles font partie d'une commande d'Henry Wellcome pour son musée d'histoire médicale.

Une femme nue est allongée sur un lit accompagnée de la mort. La sortie de la pièce est un homme qui vient d'être infecté par la syphilis. Il s'éloigne dans une foule de personnages morts et mourants.

Syphilis

Cancer

Peinture datant de 1912 : la mort surveille cette femme agonisante.

Un squelette étrangle un enfant, peinture symbolisant la diphtérie
                
                     L'Ange de la Mort              

jeudi 8 février 2018

Dictionnaire infernal par Jacques Collin du Plancy

Belphégor

Le Dictionnaire infernal publié pour la première fois en 1818 est l'œuvre majeure de Jacques Collin de Plancy, écrivain français, né en 1793 ou en 1794 à Plancy-l'Abbaye et mort en 1881, auteur de nombreux ouvrages sur l'occulte, l'insolite et le fantastique.

Voici le titre intégral de l'ouvrage : "Dictionnaire infernal ou Bibliothèque Universelle sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses, qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce de l'enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyances merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles"

Souvent réédité, voici quelques planches de l'édition de 1863. Celle-ci fut la sixième édition augmentée de 800 articles nouveaux.
L'ouvrage est illustré de 500 gravures dont 72 portraits de démons dessinés par M. L. Breton.


Apparitions

Les démons dansent avec les sorcières

Démon à la bougie

Stolas associé à l'astronomie et aux plantes vénéneuses.


Asmodeus

Adramelech

Ephialtes

Belzebuth

Buer

Astaroth

Deumus

Andras

Abigor




Johannes de Fontana - Bellicorum instrumentorum liber (1420)



Jacomo Fontana ou Giovanni Fontana (1393-1455) était un médecin, naturaliste, physicien, mécanicien et écrivain technique italien auteur d’un Bellicorum instrumentorum liber.

Fontana est le premier des italiens dont nous ayons conservé des œuvres écrites et, en particulier un carnet de dessins de machines connu sous le nom complet de Bellicorum instrumentorum Liber, cum figuris et fictitys litoris conscriptus dont le seul exemplaire est conservé à la Bayerische Staatsbibliothek de Munich.

Le livre comprend 70 pages avec plus de 140 illustrations accompagnées de brèves notices, en général la première phrase est en latin, mais la suite est en écriture cryptographique. L'utilisation d'une écriture cryptée a peut-être pour objectif de garantir la propriété de son travail en rendant la lecture plus difficile. Il permet aussi de protéger le contenu et peut aider à se souvenir du texte.

Son intérêt n’est pas exclusivement militaire. L’hydraulique, les fontaines, et les adductions d’eau sont développés et le principe du siphon est utilisé à plusieurs reprises, siphon que l'on retrouvera dans tous les carnets d’ingénieurs du xve siècle.

Poursuivant la tradition grecque puis arabe, les automates y tiennent une large place et fonctionnent par toutes sortes de mécanismes dont des transmissions par cordes. C’est également dans l’œuvre de Fontana qu’est repris le dessin de l’éolipyle d'Héron d'Alexandrie. On y trouve quelques machines à abattre les murailles mais rien sur les armes de jet ou l’artillerie. 


Diabolus artificiosus


Un exemple d'automate





 Laterna magica








vendredi 2 février 2018

Le Vegvisir dans le manuscrit de Huld


Attestation du Vegvisir dans le manuscrit de Huld.

Le manuscrit de Huld est le nom donné au livres de sorts islandais compilé au dix-neuvième siècle par Geir Vigfusson - environ huit siècles après la fin de l'âge viking. Bien que certains de ses documents datent de l'époque où la religion pré-chrétienne nordique était encore une tradition vivante, une grande partie est fortement influencée par le christianisme et les pratiques magiques importées des régions plus au sud de l'Europe. Donc rien ne prouve que les documents présentés dans le manuscrit servaient de référence magique aux vikings. Il y a donc polémique quant à la véracité de tout ce manuscrit.

Signification du Vegvisir.

Le mot Vegvisir est dérivé de deux mots islandais: veg et Vísir.
Vegur  signifie route ou chemin et Vísir signifie Guide.. on préfère à ce symbole, la signification suivante : Si ce signe est effectué, on ne perdra jamais son chemin dans les tempêtes ou le mauvais temps, même si le chemin est pas connu.
Dans la croyance populaire nordique, ce symbole porte aussi le nom de "Celui qui voit" ou "le Compas Runique".

Selon la légende, ce symbole était tracé sur le front d’une personne qui partait en voyage, afin qu’elle soit protégée et qu’elle retrouve toujours son chemin. Mais la signification du Vegvisir va bien au-delà du voyage…

Pour les initiés et les connaisseurs de la mythologie nordique, son pouvoir de  guide  se rapporte également au voyage personnel que chacun de nous entreprend dans la vie. C’est donc un symbole protecteur qui nous guide sur notre "chemin de vie".