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samedi 27 avril 2019

Livres Secrets par Sean Kernan


Sean Kernan est un photographe, écrivain et enseignant.
Il est l'auteur de trois monographies "Les livres secrets" (avec Jorge Luis Borges), "Among Trees" (avec Anthony Doerr) et "Darrell Petit".

De nombreuses expositions à travers les Etats-Unis présentent ses oeuvres.  Ses photos ont été publiées dans le New York Times Magazine, ainsi que dans de nombreux magazines en Chine, Iran, Italie et Suisse.













vendredi 26 avril 2019

Gargouilles et Chimères de Notre-Dame de Paris


Les gargouilles de Notre-Dame datent du Moyen Âge, contrairement aux chimères, qui ont été ajoutées au XIXème siècle par Eugène Viollet-le-Duc. Celles-ci n'ont qu'un effet décoratif.

Les gargouilles ne désignent que les extrémités des conduits d'écoulement des eaux, ayant souvent la forme d'animaux fantastiques.

C'est par extension, qu'on en est venu à désigner toutes ces bestioles sous le nom de gargouilles. Quant aux vraies gargouilles, la vue de la façade nord nous en montre le principe.


Ci-dessus, la plus célèbre des chimères ; la stryge. Esprit nocturne et malfaisant des légendes orientales, qui dès sa création a impressionné les artistes du 19ème siècle. Fasciné, comme tous ses contemporains, par la créature qui semble ne pas se lasser d'examiner la vie de la capitale et de ses habitants, le graveur Claude Meyron s'en empara et publia cette gravure en 1850.

Contrairement à une idée reçue, Victor Hugo ne s'en est pas inspiré: le début de la restauration de Notre Dame par Lassus et Viollet-le-Duc date de 1845, alors que le roman parut en 1831
.







Quelques gargouilles...







dimanche 14 avril 2019

Le musée des momies de Guanajuato au Mexique


C'est dans le cimetière de Guanajuato, au nord-ouest de la ville de Mexico que l'on a découvert de nombreuses momies "récentes".

L'histoire se déroule entre 1865 et 1958, période pendant laquelle une loi locale obligeait les parents des personnes décédées à payer un impôt (le droit à perpétuité) sur les tombes. Il en résulta de nombreux problèmes pour les familles les moins nanties qui  furent contraintes de laisser exhumer les corps de leur proches.

Le 9 juin 1865, on exhuma du cimetière  les restes du médecin français Remigio Leroy. Mais au grand étonnement des personnes présentes, le corps du docteur était momifié alors que personne ne l’avait embaumé ni bandé, dans les mois et les années qui suivirent d’autres corps furent exhumés, tous dans le même état que le docteur Remigio Leroy, momifié de manière naturelle et mystérieuse.

La combinaison des conditions du sol et le climat sec de la région montagneuse a déseché les corps naturellement avant qu'ils ne se décomposent, la déshydration a tordu et figé les traits des momies dont les faciès semblent grimacer et souffrir dans la mort.

Personne ne sait exactement combien de corps momifiés ont été retirés du cimetière, 111 officiellement, le musée local en expose plus de 50, (défunts non réclamés), mais depuis, la loi fut modifiée et les corps reposent maintenant en paix.

Une équipe de l'université du Texas s'intéresse à l'étude de ces momies, fait horrible, les scientifiques pensent avoir trouvé la momie d'une femme qui aurait été enterrée vivante, certaines analyses des ongles doivent encore être effectuées ; elle avait les bras au dessus de sa tête, comme si elle couvrait son visage, face contre terre comme si elle avait essayé de faire pression sur le couvercle du cercueil en poussant avec son dos.

Ces momies furent rapidement connues dans le monde entier quand le cinéaste allemand Werner Herzog les utilisa pour débuter son film Nosferatu, le vampire de la Nuit.

Ray Bradbury a visité les catacombes de Guanajuato avec un ami, inspiré par ce lieux, il a écrit une nouvelle intitulée : "Next In Line".

Ces momies sont visibles au Musée situé au 502 Ave. Benito Juarez, Guanajuato, Mexique.

Une victime de l'Inquisition espagnole

 Photo Anders Lagerås

Les momies de cinq bébés sont affichées dans la pièce principale. La plupart sont habillées comme des saints dans la conviction que cela facilitera leur passage au ciel



"Petit Saint-Martin" - Le dernier enfant de l'exposition, décédé à la naissance et n'ayant jamais reçu de nom officiel. Ses parents l'ont vêtu comme Saint-Martin, avec balai, chapelet et soutane taillée à la maison, dans l'espoir que sa tenue le recommanderait à une vie après la paix


Les catacombes de Guanajuato en 1897