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vendredi 6 novembre 2015

Jean Delville, des "Trésors de Satan" au Sâr Péladan

Orphée

Jean Delville, artiste peintre symboliste belge, né en 1867 à Louvain et décédé en 1953 à Forest (Bruxelles).
                                                   
Portrait du grand maître de la Rose-Croix, Joséphin Péladan en habit de chœur, (1894)


"Artiste, tu es prêtre : l'Art est le grand mystère et, lorsque ton effort aboutit au chef-d'œuvre, un rayon du divin descend comme sur un autel Artiste, tu es roi : l'Art est l’empire véritable Artiste, tu es mage : l'Art est le grand miracle, il prouve seul notre immortalité." Joséphin Péladan

Médusa
                                                 
Ecrivain et peintre, Delville se présente comme un initié qui, pour lutter contre le désordre moral auquel il assimile le scepticisme, doit éveiller son entourage à la conscience des mystères en renouant avec d'anciennes traditions ésotériques.
Plus tard, il compte parmi les théosophes sous l'influence de Scirabine, puis parmi les adeptes de Krishna Murti.

Jeune il passe 4 ans à Rome où il peint "L'Ecole de Platon". Il s'enthousiasme pour Villiers de l'Isle-Adam et Barbey d'Aurevilly, devient un disciple du Sâr Péladan et participe aux Salons de la Rose-Croix à Paris de 1892 à 1895.

L'Ecole de Platon

L'Oracle


                                               
Parsifal



Parsifal


Dans son oeuvre littéraire, citons "Le Dialogue entre-nous", "La Grande Hiérarchie de l'Occulte" et "Le Frissons du Sphinx".


 Trésors de Satan : (ci-dessous)
On remarquera Satan, en danseur de ballet à la grande chevelure rousse, à la musculature soulignée par d'immense tentacules de pieuvre qui remplacent ses ailes, bondissant au fond des eaux par dessus les corps pâmés des sirènes endormies.


Prométhée (Illustre la victoire de la Lumière de la Raison sur l'obscurantisme dogmatique)