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jeudi 3 février 2011

The End, une vision de Jim Morrison



« ...Tout est vague et vertigineux. La peau enfle
Et il n’y a plus de distinction entre les parties du
Corps. On est gagné par le son de voix menaçantes,
Moqueuses, monotones. C’est la peur, c’est l’attirance
De la dévoration. »

The End

Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin
de nos plans élaborés, la fin
de tout ce qui a un sens, la fin,
ni salut, ni surprise, la fin.

Je ne te regarderai plus dans les yeux, jamais.
Peux-tu imaginer ce que nous deviendrons,
sans limite, ni entrave,
désespérément avides de quelques mains étrangères
dans une contrée désespérée ?

Perdus dans un désert romain de souffrance,
et tous les enfants sont devenus fous,
tous les enfants sont devenus fous,
dans l’attente de la pluie d’été.

Les abords de la ville sont dangereux,
prends la grande route royale.
Scènes étranges au fond de la mine d’or ;
prends la grande route vers l’Ouest, baby.
Chevauche le serpent, chevauche le serpent
vers le lac, le lac antique.

Le serpent est long, sept miles ;
chevauche le serpent, il est vieux
et sa peau est froide.
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
Viens ici et nous ferons le reste.
L’autobus bleu nous appelle,
L’autobus bleu nous appelle.
Chauffeur, où nous emmènes-tu ?

Le meurtrier s’éveilla avant l’aube,
il chaussa ses bottes,
il emprunta un visage à la galerie antique,
et il marcha le long du vestibule.
Il alla dans la chambre où vivait sa sœur,
et puis il rendit visite à son frère,
et puis il marcha le long du vestibule.

Et il parvint à une porte,
et il regarda à l’intérieur,
« Mon père ? »
« - Oui, mon fils ? »
« Je veux te tuer »
« Ma mère, je veux te ‘… baiser’

Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
et retrouve-moi à l’arrière de l’autobus bleu …

Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin.
Cela me peine de te laisser partir mais
tu ne me suivra jamais.
la fin du rire et des doux mensonges,
la fin des nuits où nous avons voulu mourir,
voici la fin.