lundi 21 mars 2016

Art Fantastique - Gilles Rimbault


Gilles Rimbault est un artiste français né en 1945 sur lequel on a très peu de renseignements.
L'artiste a également réalisé des illustrations pour les couvertures de divers magazines.















mardi 15 mars 2016

Les carcasses de Francesco Albano


Dégoût, peur, fascination, les sculptures de Francesco Albano interrogent.
Les carcasses de Francesco Albano sont là pour dénoncer un mal sociétal. L’anorexie, l’obésité, la chirurgie esthétique et le malaise général avec le corps, voici les thèmes qu’il aborde à travers ses créations morbides

Son credo : des amas de peau à l’apparence humaine confectionnés à base de latex, de cire, de polyester, de fer… La violence des œuvres de l’italien domine dans ce labyrinthe de cellulites, de rides et d’os qui représentent le relâchement de la peau. Suspendue, pelée, pliée et même fusionnée à des meubles et des cages, la peau est ici monstrueuse.










vendredi 11 mars 2016

L'Univers particulier de Gregori Maiofis



Gregori Maiofis est un photographe qui vit et travaille à Saint-Pétersbourg, en Russie.
L'artiste imprègne souvent ses œuvres d'une certaine ironie (Proverbes). Voici quelques clichés résumant des allégories et des histoires d'ours.
Le site de l'artiste : http://gregorimaiofis.com/














dimanche 6 mars 2016

Les momies fumées de la tribu Anga


La tribu des Angas vit au cœur de la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Sa particularité réside dans le fait qu’elle possède une collection unique de momies étranges. Grâce à un procédé dont seule la tribu a le secret et malgré la chaleur et l’humidité, celles-ci sont restées intactes.

Pendant des siècles, la tribu Anga a utilisé une technique de momification des morts par fumage.

Le climat étant chaud et humide, les corps auraient dû pourrir très rapidement, mais il n’en est rien. En effet, le processus de momification utilisé par la tribu empêche la décomposition du corps. En résumé, les corps sont d’abord grattés avec une plante hérissée avant d’être placés dans une hutte enfumée. Les genoux, coudes et pieds des défunts sont ouverts et les graisses des corps vidées par les embaumeurs.
La graisse recueillie sert d’huile pour les cheveux de la famille, transférant ainsi la force du décédé chez les vivants. Les restants sont utilisés comme graisse à frire.
Dans les ouvertures pratiquées, des tiges de bambous sont ensuite insérées. Les orifices (bouche, anus,…) sont cousus. La langue, la paume des mains et la plante des pieds est offerte au conjoint survivant. La fumée crée un environnement hostile pour les bactéries et empêche les insectes de pondre des œufs dans le corps. L’arsenic dans la fumée agit également comme un agent de conservation. Après avoir vidés les corps, les villageois les badigeonnent d’ocre afin de créer une sorte de capsule qui protégera les momies des éléments extérieurs.

Le corps est ensuite exposé au flanc de falaise, preuve de grand respect pour le défunt et occasion de fête pour la tribu.

Les guerriers décédés bénéficient d’emplacements stratégiques sur les falaises de façon à ce qu’ils puissent toujours veiller sur la tribu Anga.

Ce processus de momification insolite a été interdit depuis 1975 mais quelques éléments isolés continueraient ce rituel séculaire.
En effet, les momies fumées  permettraient aux habitants de se connecter avec l’au-delà.
Selon les Angas, les personnes décédées dont les corps ne sont pas pris en charge erreraient dans la jungle comme des esprits et pourraient saboter la chasse ou les cultures.

Voici le lien d'un superbe reportage photo sur le processus de momification réalisé par Ulla Lohmann
http://ullalohmann.de/albums/mummies/

Photo Ulla Lohmann

Photo Ulla Lohmann
 




vendredi 4 mars 2016

Scènes d'anatomie par Charles Estienne et ses suppliciés


L’impression de cette importante œuvre d’anatomie illustrée  a débuté en 1530. D’abord supervisée par le chirurgien et dessinateur Etienne de la Rivière, assisté du graveur Jollat, elle fut, à partir de 1534, confiée par Simon de Colines à son gendre Charles Estienne, médecin de son état et humaniste.
Ce dernier apporta des corrections aux premières planches par l’insertion d’encarts anatomiques et confia la gravure des planches du tiers livre à un artiste plus confirmé.

En 1539, l’ouvrage était prêt à sortir des presses mais un procès intenté par Etienne de la Rivière en retarda la publication. C’est ainsi que la 1ère édition en latin, "De Dissectione partium corporis humani", parut en 1545, suivie dès 1546 d’une seconde édition en français, "La dissection des parties du corps humain".

Œuvres d'art et instruments scientifiques,  les squelettes et cadavres disséqués qui composent les planches de l’œuvre de Charles Estienne font l’objet d’une mise en scène. Ils apparaissent dans des paysages ou des décors d’intérieur ; ils sont pour la plupart en mouvement.

Charles Estienne partage ce trait avec Vésale et d’autres anatomistes de la Renaissance mais il le pousse dans un sens macabre plus affirmé. Ainsi ces mises en scène, loin de tenir la mort à distance, la rendent–elles plus palpable, presque insoutenable.

Certains de ces écorchés sont clairement des écorchés vifs, des suppliciés, telles ces têtes penchées qui évoquent des têtes de pendus, cet écorché qui semble empalé sur son arbre, cet autre, le crâne ouvert, qui cherche désespérément à se relever.

Anatomie du thorax
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Coupe du cerveau


La matrice


Les nerfs



Membre "honteux" de la femme

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Membre "viril" de l'homme