jeudi 28 juillet 2016

L'Univers surréaliste de Dorothea Tanning

Birthday

Dorothea Tanning naît en 1910 au sein d'une famille d'origine suédoise vivant à Galesburg, dans l’Illinois, aux Etats-Unis, elle meurt le 31 janvier 2012 à l'âge de 101 ans.

Dorothea est une peintre américaine, éditrice, sculptrice et écrivaine. Elle a aussi confectionné des décors et des costumes pour des ballets et des spectacles.

C'est en visitant l'exposition des surréalistes et dadaistes au Museum Of Modern Art à New York en 1936 que Dorotha Tanning a l'idée de devenir peintre. Durant la deuxième guerre mondiale elle fréquente les nombreux surréalistes exilés aux Etats-Unis. C'est ainsi qu'elle fait connaissance avec Max Ernst.

Birthday, un autoportrait et l'un de ses tableaux les plus célèbres se trouvait dans son atelier, lorsque Max Ernst vient la voir pour la première fois, en quête de talents féminin à réunir dans une exposition consacrée aux femmes. Il tombe amoureux de la toile et de la belle Dorothea. Peintre talentueuse, femme intelligente et joueuse d'échecs habile, elle séduit immédiatement Ernst.

En 1946, deux ans après sa première exposition en solo, elle se marie avec le peintre. La guerre finie le couple s'installe en France. Après la mort de son mari en 1976 elle retourne vivre à New York.


Hôtel du Pavot








lundi 25 juillet 2016

Raoul Hynckes et le réalisme magique néerlandais


Raoul Hynckes est né à Bruxelles le 11 mai 1893. Il décède à Blaricum le 19 Janvier 1973.

Peintre néerlandais il est d'origine belge.
 Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et de Malines de 1907 à 1912, il se fixe en 1914 aux Pays-Bas.

Le style de Hynckes était initialement impressionniste, mais dans les années trente , il commença à peindre des natures mortes allégoriques très réalistes, très fines et minutieuses (arbres desséchés, vieux clous, crânes).

A partir de 1933, il devint l'un des principaux représentants du réalisme magique néerlandais et va privilégier les natures mortes associées à une tête de mort.

 








mardi 12 juillet 2016

Les Sept Vices de la Chapelle Arena de Padoue par Giotto, 1306

Le désespoir : une femme pendue, les mains tragiquement contractées. Le démon qui agrippe ses cheveux signifie la condamnation religieuse du désespéré, proie de Satan, qui outrage l'Espérance

Les sept vices de la Chapelle des Scrovegni (également connue sous le nom de Chapelle Arena) à Padoue, par Giotto, 1306

Le canon des principales vertus chrétiennes au Moyen Age était composé de trois "vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité, et de quatre "vertus cardinales", la justice, la prudence, le courage et la tempérance.
Le cycle des sept vertus, parfois associé à des vices appropriés (pas nécessairement les sept péchés mortels) a été largement représenté dans la sculpture médiévale et les fresques, souvent associées au Jugement dernier, comme dans la chapelle des Scrovegni.

L'envie : le serpent symbole du venin lui sort de la bouche et se retourne vers elle, car le mal que fait l'envieux se retourne souvent contre lui. Les flammes à ses pieds sont interprétées soit comme le symbole de l'appartenance à l'enfer, soit comme le désir d 'autrui qui la dévore comme un feu.


L'infidélité : entendue au sens religieux comme toutes les autres allégories. La figure masculine (l'infidèle) tient une idole aux traits féminins, qui lui a mis la corde au cou, en sorte qu'elle tourne le dos à la vérité symbolisée par la figure de Dieu penchée sur elle. Les flammes signifient la condamnation éternelle.


 L'Injustice : (au centre, en face de la justice). Sous la grande figure d'un vieillard retranché dans un château en ruine, apparaissent des arbres et des branches et en bas dans la frise, une scène de brigandage.


La colère : une figure féminine déchire sa robe avec un geste proche de celui de Caïphe.


L'inconstance : une jeune femme est entraînée par le mouvement rapide d'une roue. En face de la force.


La sottise : une figure masculine accoutrée d'une étrange façon, la tête couverte de plumes à la manière d'un Indien et tenant une énorme massue. Peut-être une référence aux sots de saint Paul lorsqu'il désigne les infidèles et les gentils qui ne connaissent pas les voies du Seigneur.

jeudi 7 juillet 2016

L'amour entre femmes et squelettes par Franz Fiedler


Franz Fiedler est né en 1885 à Prostějov, près de Olomouc en Moravie, il décéde le 5 février 1956 à Dresde.

En 1919, il commença à travailler avec un 9 × 12 et deviendra en 1924 l'un des premiers photographes professionnels à utiliser un Leica .

Voici une série de photographies dont le thème principal touche à l'amour entre les femmes et les squelettes.











mardi 5 juillet 2016

Rosaleen Norton occultiste et artiste visionnaire


Rosaleen Norton ( Rosaleen Miriam "Roie" Norton) est une occultiste et une artiste visionnaire australienne née le 2 octobre 1917 à Dunedin en Nouvelle-Zélande. Elle décède le 5 décembre 1979 à Sydney.

Elle vécut la plus grande partie de sa vie dans le quartier bohème de Kings Cross, à Sydney.

A l'âge de vingt-trois ans, elle commença des expériences d'altération de conscience à l'aide de drogues. Elle conçu son propre système de magie cérémonielle inspirée principalement d'Aleister Crowley ainsi que d'autres occultistes tels qu'Eliphas Levi et Papus.

C'est en état de transe qu'elle réalisa ses plus fascinantes peintures issues de ses visions.

Connue également sous le pseudo de Thorn, elle adhérait à une forme de panthéisme/Néopaganisme "Witchcraft" consacré au Dieu Pan qu'elle vénérait.
Ses thèmes de bases sont proches de ceux de Austin Osman Spare : dieux païens, démons, vampires, parfois impliqués dans des actes sexuels.

Les expositions et les livres de l'artiste, furent souvent censurés, elle-même fut poursuivie pour obscénité publique.