mardi 28 janvier 2014

Vallauris - La tombe de Jean Marais sous l'oeil de la Bête et du Sphinx cornu


Monstre sacré du cinéma français, Jean Alfred Villain-Marais, dit Jean Marais, est un acteur français, né le 11 décembre 1913 à Cherbourg, mort le 8 novembre 1998 à Cannes ; il est également metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur, potier et cascadeur.

Jean Marais débute véritablement grâce à sa rencontre avec le poète Jean Cocteau. En 1937, il joue un petit rôle dénué de texte dans la pièce de Cocteau, Oedipe Roi. Ce sera le coup de foudre immédiat. Cette "seconde naissance" comme Jean Marais se plait à l'appeler s'avère très vite fructueuse. Il joue ainsi dans L'Eternel retour de Jean Delannoy (1943) et La Belle et la Bête de Jean Cocteau (1945), un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende. En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée

Vers 40 ans, Jean Marais étoffe son registre, passant de la belle gueule aux bras d'acier pour des films de capes et d'épée.

Jean Marais se retirera dans les Alpes-Maritimes, d'abord à Cabris où il passe une quinzaine d'années (un boulevard de la commune près de la maison qu'il habita porte son nom) puis à Vallauris où il pratique la poterie, la sculpture et le théâtre. Il y ouvre un magasin et même une galerie d'art grâce à un couple d'amis potiers.

Jean Marais meurt à Cannes le 8 novembre 1998. Il est enterré dans l'ancien petit cimetière de Vallauris, la ville des potiers, où il a passé les dernières années de sa vie.

Photos Hérésiarque :  http://heresie.com/

Le masque de la Bête



Fantastique Sphinx cornu à queue de poisson

samedi 18 janvier 2014

"Ah Pook Is Here" de William S. Burroughs et Malcolm McNeill



En 1970 William S. Burroughs et le dessinateur et peintre britannique, Malcolm McNeill, commencèrent à créer tous deux un comic strip qui paraissait mensuellement dans le magazine britannique "Cyclops". Celui-ci se nommait "The Unspeakable M. Hart". Malheureusement, la publication fut stoppée avant la fin de l'histoire.

Les deux compères décidèrent alors de continuer ce projet et de le développer en grand format (120 pages) "mot/image roman", (à l'époque le terme "roman graphique" n'existait pas encore). La BD fut rebaptisée "Ah Pook is here".

William S.Burroughs était âgé de 56 ans, quant à Malcom McNeill il avait alors 23 ans. Ils travaillèrent sur cet ouvrage pendant 7 ans.

Dans son communiqué l'éditeur explique : « Le livre a été conçu comme un tableau unique dans lequel le texte et les images étaient combinés sous toutes les formes qui semblaient appropriées à la narration ».

Ce livre sans précédent et très ambitieux pour l'époque était certainement trop en avance sur son époque, dés lors, aucun éditeur n'accepta de se lancer dans l'aventure. Burroughs et McNeill décidèrent de laisser tomber le projet et "Ah Pook is here" fut oublié.

Il fallut attendre 2012 pour que cet ouvrage soit republié dans son intégralité par Fantagraphics Books.

"Ah Pook est une considération sur le temps en regard des différentes perceptions des anciens Mayas et de la mentalité occidentale actuelle". Il y est question d'immortalité, de voyage dans le temps et du Dieu Maya de la mort Ah Pook. L'édition de Fantagraphics présente un beau coffret contenant deux livres, l'un étant le roman graphique, l'autre les mémoires de McNeill, intitulées Observed While Falling et portant sur son travail avec Burroughs.

L'artiste y évoque leur amitié grandissante et l'impact que cela a eu sur leur travail. Le livre est écrit avec "humour"et "perspicacité" et l'on y retrouve les anecdotes que l'on s'attend à lire à propos d'un écrivain aussi original et excentrique que Burroughs.

Le site : http://www.fantagraphics.com/index.phpItemid=95&id=4763&option=com_content&task=view








vendredi 17 janvier 2014

L'Année du Cheval


Une série de photo trouvées sur le net, je ne connais pas le nom du photographe, elles proviennent d'un groupe événementiel appelé "DISIRE" qui a eu l'idée de fêter à sa façon 2014, année du Cheval en astrologie chinoise.
Le Cheval règne sur l’année chinoise dès le 1er février 2014 jusqu'au 18 février 2015.









mercredi 15 janvier 2014

Paris - Montmartre - La Taverne des Truands, 1910


Taverne des Truands

En 1910, c'est le cabaretier Stein qui s'est installé au 100 boulevard de Clichy et qui a ouvert le cabaret la Truie qui file... Elle fut vite remplacée par l'Araignée qui elle aussi eut une durée éphémère pour être remplacée successivement par le Porc-Epic, l’Épatant et enfin les Truands... Ce cabaret est parfois appelé "taverne" comme ici. Sur certaines vues, on aperçoit encore la mention "L'araignée" ou une araignée comme ici sur la porte.
C'est aujourd'hui le cabaret des Deux Ânes et ce, depuis 1928...

Toujours dans le même quartier se trouvait le célèbre Cabaret du Néant : http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2012/01/le-cabaret-du-neant-montmartre.html

Une visite au Café du Ciel et de l'Enfer : http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2011/08/le-cafe-de-lenfer-ou-le-paris.html




mardi 14 janvier 2014

L'Etrange Univers de Veronica Ebert


Les œuvres photographiques de l'artiste Veronica Ebert nous poussent au rêve, souvent imprégnées de surréalisme, elles sont teintées d'humour et de mystère, grâce à une parfaite maîtrise de la technique du collage, l'ambiance qui en découle est tout aussi énigmatique que sombre.


















dimanche 12 janvier 2014

La Petite Singerie par Lindsey Carr



Lindsey Carr est une artiste vivant et travaillant sur la côte sud-ouest de l'Ecosse.
En observant son travail on peut remarquer qu'elle est fortement influencée par les illustrations d'histoire naturelle européennes et chinoises. 
Dans cet article, je me suis spécialement penchée sur ses illustrations de singes que je trouve tout à fait étonnantes. 
Le site de l'artiste : http://www.littlerobot.org.uk/



Le Singe par Jean de la Fontaine

Il est un Singe dans Paris 
À qui l'on avait donné femme. 
Singe en effet d'aucuns maris, 
Il la battait : la pauvre Dame 
En a tant soupiré qu'enfin elle n'est plus. 
Leur fils se plaint d'étrange sorte, 
Il éclate en cris superflus : 
Le père en rit ; 
Sa femme est morte. 
Il a déjà d'autres amours 
Que l'on croit qu'il battra toujours. 
Il hante la taverne et souvent il s'enivre. 
N'attendez rien de bon du Peuple imitateur, 
Qu'il soit Singe ou qu'il fasse un Livre : 
La pire espèce, c'est l'Auteur










samedi 4 janvier 2014

Le cimetière animiste de Nokhur


Nokhur est un village situé dans les montagnes de Kopet Dag formant la frontière entre le Turkménistan et l'Iran.
Les habitants contrairement aux autres Turkmènes prétendent descendre d'Alexandre le Grand, certains affirment que le nom du village lui-même est dérivé de Noé.

Au cimetière de Nokhur chaque tombe d'homme est décorée d'un poteau de bois orné de cornes de chèvre de montagne prouvant par là même, des rites funéraires chargés d'animisme saupoudré de zoroastrisme. Cette habitude est sensée lutter contre les mauvais esprits et aider l'âme du défunt lors du passage vers le royaume des morts. Les pierres tombales sont gravées suivant les étapes de la vie. Les tombes de femmes sont quant à elles uniquement décorées d'étoffes chamarrées.

La tribu des Nokhuris a toujours considéré les chèvres de montagne comme des animaux sacrés, admirant leur force et leur endurance, on peut d'ailleurs apercevoir de nombreux crânes de chèvres de montagne agrémenter le dessus des portes des maisons du village.

Le respect des chèvres de montagne est antérieur à leurs traditions islamiques, même si aujourd'hui les Nokhuris sont de fervents musulmans, beaucoup de croyances ont continués à survivre.

Le cimetière de Nokhur est un exemple de la manière dont fonctionne l'islam en Asie Centrale où certaines coutumes pré-islamique sont intégrées dans la religion nouvellement arrivée.