Suppliciés (carte de visite), 1850
A Paris en janvier 1854, il ouvre un des plus importants studios de photographie de l'époque. Il invente un nouvel appareil photographique qui utilise la technique du collodion humide et qui peut reproduire six clichés sur la même plaque de verre. C'est le brevet du portrait-carte qu'il dépose en 1854 et dont les avantages sont la réduction du prix de la photographie pour les clients et la reproductibilité des portraits, à l'inverse du procédé du daguerréotype, plus coûteux et qui ne permet qu'un seul portrait.
Avant lui, un autre photographe, Louis Dodéro, avait produit à Marseille des portraits photographiques au format dit carte-de-visite, mais c’est à Disdéri qu’on en doit le développement commercial à grande échelle. Le portrait photographique entre alors dans l'ère industrielle et fonde son succès sur la représentation du statut social.
Les photographies obtenues par ce procédé ont un petit format assez proche de la carte de visite. Celles-ci deviennent assez vite à la mode, Disdéri devenant alors le photographe de nombreuses cours d'Europe. Parmi ses clients, on trouve : la princesse de Metternich, épouse de l'ambassadeur d'Autriche, le baron Salomon de Rothschild, la comtesse Hatzfeld.
"Elie Cabrol et l'apparition de l'esprit Renneville vicomte de", 1859
Cadavres de Communards, 1871
Cadavres de Communards
Acteur Gueymard, 1859
Comtesse Julie Potocka
Carte de visite (inconnu)
Carte de visite d'Adolphe Thiers,1877
Le prince Napoléon vers 1860
Le Prince Impérial Napoléon Eugène Bonaparte
Ingres, 1860