Voilà plus de 3 ans, lors d'une réedition de "The Phantom of Opera", les illustrations ont été réalisées par l'artiste française Anne Bachelier.
Merveilles d'onirismes ces oeuvres fantastiques subliment l'ambiance sombre et l'atmosphère gothique de ce superbe roman.
La Chambre des Supplices
Le Bal masqué
"Ce personnage était vêtu tout d’écarlate avec un immense chapeau à plumes sur une tête de mort. Ah ! la belle imitation de tête de mort que c’était là ! Les rapins autour de lui, lui faisaient un grand succès, le félicitaient… lui demandaient chez quel maître, dans quel atelier, fréquenté de Pluton, on lui avait fait, dessiné, maquillé une aussi belle tête de mort ! La « Camarde » elle-même avait dû poser.L’homme à la tête de mort, au chapeau à plumes et au vêtement écarlate traînait derrière lui un immense manteau de velours rouge dont la flamme s’allongeait royalement sur le parquet ; et sur ce manteau on avait brodé en lettres d’or une phrase que chacun lisait et répétait tout haut : « Ne me touchez pas ! Je suis la Mort rouge qui passe !… »" (Gaston Leroux - Le Fantôme de l'Opéra)
Le Rideau se lève
"Et c’est vrai que, depuis quelques mois, il n’était question à l’Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n’adressait la parole à personne, à qui personne n’osait parler et qui s’évanouissait, du reste, aussitôt qu’on l’avait vu, sans qu’on pût savoir par où ni comment. Il ne faisait pas de bruit en marchant, ainsi qu’il sied à un vrai fantôme. On avait commencé par en rire et par se moquer de ce revenant habillé comme un homme du monde ou comme un croque-mort, mais la légende du fantôme avait bientôt pris des proportions colossales dans le corps de ballet. Toutes prétendaient avoir rencontré plus ou moins cet être extra-naturel et avoir été victimes de ses maléfices. Et celles qui en riaient le plus fort n’étaient point les plus rassurées. Quand il ne se laissait point voir, il signalait sa présence ou son passage par des événements drolatiques ou funestes dont la superstition quasi générale le rendait responsable. Avait-on à déplorer un accident, une camarade avait-elle fait une niche à l’une de ces demoiselles du corps de ballet, une houppette à poudre de riz était-elle perdue ? Tout était de la faute du fantôme, du fantôme de l’Opéra !" (Gaston Leroux - Le Fantôme de l'Opéra)Le début de Christine
Sur la tombe de son père
Le Loge numéro 5